5. Respiration et performance : oxygène ≠ ventilation
Respirer plus fort ou plus vite n’augmente pas forcément l’oxygénation.
Ce qui compte : l’équilibre entre O₂ et CO₂ dans le sang et la capacité du corps à libérer l’oxygène aux tissus (effet Bohr). Respirer par le nez, plus lentement, favorise cet équilibre. De nombreux athlètes et entraîneurs adoptent des protocoles de respiration nasale à l’effort pour améliorer l’endurance et l’efficacité métabolique.
6. Développement facial & posture buccale
James Nestor vulgarise des travaux d’orthodontistes fonctionnels :
Une langue bien positionnée (au palais) favorise l’expansion du maxillaire.
La respiration nasale encourage cette posture linguale.
La respiration buccale chronique, surtout dans l’enfance, peut contribuer à un visage plus allongé, une mâchoire reculée, un palais étroit et des dents encombrées.
Chez l’adulte, travailler la respiration nasale + tonus lingual + posture peut contribuer à un visage plus défini et harmonieux sur le long terme.