3. Les dégâts silencieux de la respiration buccale
Respirer par la bouche de façon chronique (jour ou nuit) est associé à un faisceau de problèmes que James Nestor met en avant :
Bouche sèche, caries, inflammation gingivale, gorge irritée, infections plus fréquentes, ronflements et apnée du sommeil exacerbés lorsque la mâchoire tombe en arrière.
Respiration rapide et superficielle → dérèglement du CO₂ → mauvais échange gazeux.
Contribution à des modifications de la structure faciale.
Chez l’enfant, la respiration buccale prolongée peut modifier le développement du palais, du maxillaire et l’alignement dentaire.
4. Sommeil, ronflements et apnée : le rôle du mode respiratoire
Pendant le sommeil, une bouche ouverte favorise l’effondrement des tissus mous de l’oropharynx.
Résultat : voies partiellement obstruées, vibration → ronflement; obstruction plus marquée → apnée.
Ces micro-réveils réduisent la profondeur du sommeil réparateur (stades 3-4 & REM), entraînant fatigue, troubles cognitifs, irritabilité, prise de poids.
Respiration nasale nocturne = flux d’air plus stable + langue mieux positionnée + moins de collapsus.
C’est l’une des grandes batailles menées par les thérapeutes fonctionnels du sommeil.